L’Entreprise Progressiste

En 2007, dans le cadre de « Désir d’Avenir » le mouvement créé par Ségolène Royal en vue des élections présidentielles, nous avions, à quelques un conscients que la problématique « Entreprise »  était généralement ignorée par les socialistes, fondés un groupe dont l’objectif clair était de définir ce que pourraient être les valeurs d’une entreprise « de gauche ».

Nous avons, relativement rapidement, réunis une soixantaine de dirigeants d’entreprises de toutes tailles et tous secteurs de même que des consultants et universitaires intéressés par le challenge.

Nous tenions nos réunions dans les locaux de M° Jean-Pierre Mignard.

Mais nos travaux consistaient essentiellement en la production de notes répondant à des questions posées par Ségolène ou son entourage. Après l’échec de Ségolène à la présidentielle et le peu d’intérêt (voire d’hostilité) que suscitaient auprès de son équipe nos propositions, nous nous sommes davantage extraits de « Désir d’Avenir » (lui-même phagocyté par le PS) et constitué en « Désir d’entreprendre » afin d’avancer, sans contrainte électoraliste, vers la constitution d’un corpus réunissant nos différentes idées quant à l’Entreprise.

C’est en 2009 que nous avons décidés de nous constituer en association et donc en indépendance par rapport au mouvement de Ségolène.

Nous avons retenus le nom de « Démocratie & Entreprises »

En 2010 nous nous sommes rapprochés de « Terra Nova », le « Think Tank » progressiste, largement grâce à son fondateur, le regretté Olivier Ferrand qui nous a confirmé d’emblée son intérêt pour les questions que nous souhaitions traiter et le peu de publications disponibles pour des élus de gauche.

Par ailleurs, ce rapprochement nous permettait d’élargir le cercle des compétences et de bénéficier d’un soutien logistique bienvenu.

A la suite de difficultés inhérente à la gestion d’un groupe où dominent de fortes personnalités, à la fin 2011 le groupe s’est restreint à quelques participants et le projet d’entreprise progressiste a évolué vers la constitution d’un manuel pratique destiné davantage aux entrepreneurs décidés à faire évoluer leur pratique quotidiennes, la philosophie de leur action, leur stratégie de moyen-long terme, l’impact sociale et écologique de leur activité (RSE) le tout dans une organisation interne privilégiant le dialogue et le partage des résultats, qu’aux  « politiques », élus et candidats de gauche.

Le décès d’Olivier Ferrand , le 30/06/2012 et les bouleversements que cela va provoquer dans une organisation « Terra Nova » où le Président nouvellement élu, François Hollande veut placer ses hommes, nous amènera à réduire nos contacts avec l’organisation tout en continuant de travailler sur notre projet.

Le rapport, quasi complet, que nous présenterons à Thierry Pech début 2014, sera rejeté avec morgue et des arguments sans consistance plus proches de réactions auxquelles nous nous serions attendu au MEDEF…(Créer de la valeur partagée..pfff!)

Dès lors, l’équipe ne se mobilisera plus sur ce projet et, peu à peu les membres vont s’en écarter.

Sauf un ! André Coupet, notre « spécialiste de la relation client » franco-canadien, très actif participant depuis 2012, va continuer l’œuvre commencée, la documenter d’exemples parlants, synthétiser et conceptualiser les notions de « parties prenantes » dans une finalité prônant l’excellence à tous niveaux.

Son travail se présente désormais sous forme d’un magnifique volume illustré aux éditions Paris Québec inc. et sur le site www.entrepriseprogressiste.com que je vous recommande d’aller visiter.

Cordialement,

Alain

Manifeste pour sortir de la crise et ne plus y revenir (par Zébu)

À ceux qui désespèrent …

de ne pas voir fermer la spéculation des casinos financiers,

de constater le gouffre des inégalités se creuser,

de continuer à payer la crise au prix fort à ceux qui l’ont créé,

des bénéfices distribués alors que les salaires sont bloqués,

de payer l’impôt alors que des paradis sont défiscalisés,

que des actionnaires anonymes soient propriétaires de l’entreprise alors qu’ils n’ont fait que prêter des liquidités,

que 2000 fois par seconde les cours de la bourse soient fixés,

que le travail disparaisse alors que les machines ne sont pas taxées,

que de nouveaux systèmes de sécurité solidaire ne puissent pas être réinventés,

que l’euro ne compense pas entre les pays européens les déséquilibres constatés,

que leurs enfants ne pourront pas bénéficier d’un cadre de vie préservé,

de devoir élire ceux dont c’est devenu un métier,

de pouvoir comprendre une complexité engendrée par une finance dérégulée. Lire la suite

Penser l’économie autrement…